mercredi 6 août 2014

Le cercle vicieux au bas de l'échelle

Les citoyens de l’union européenne sont chanceux de pouvoir étudier dans des différents pays et observer comment les systèmes éducatifs fonctionnent à l’étranger.Bien que les programmes d’échange, comme l’Erasmus, soient certainement des expériences inoubliables  de la vie universitaire de presque tous les étudiants européennes (en fait, pas seulement européennes), on peut dire qu’ils ne sont pas très utiles au niveau professionnel. Si le programme Erasmus n’était pas un exchange académique, mais plutôt une expérience de travail, le temps qu’on passe dans un Pays étranger serait évidemment temps gagné.



On passe des années en étudiant et on finit pour faire un stage (ou deux ou trois stages) non-rétribues. Et tout ça nous paraitre normal. Faire des stages qui, bien sûr, donnent l’opportunité d’atteindre de l’expérience qui, dans certains cas, ne nous aide pas à comprendre quelle profession on aimerait faire, mais qui nous donne plutôt une vision dissuasive du monde du travail. On se rend  compte que la moralité a changé, que travailler ne s’agit plus d’un échange entre le savoir-faire des employés et les outils et les opportunités offertes par les employeurs. 

On a l’impression, en fait, que l’employé doit se sentir privilégié d’avoir un emploi, même si les conditions sont terribles.  

Il y a eu un change générationnel aussi; aujourd’hui il paraitre que l’université soit la «route du succès», tandis que pour les générations passées il était différent. Il y avait assez de travails qu’on pouvait faire sans aucun diplôme! Maintenant, il faut avoir une spécialisation, ou un Maîtrise même pour faire des projets de volontariat!

Selon mon expérience, le Royaume Unit a un système éducatif assez méritocratique, même si le choix de l’université va influer sur le futur des jeunes diplômés. Toutefois, il est meilleur que le système en Italie, dont les problèmes principaux sont: la présence de trop des courses de spécialisation et la flexibilité du système, pour laquelle on prend le risque de finir l’université à 30 ans sans avoir aucune expérience laborieuse.  

On permet aux étudiants de passer ses examens plusieurs fois,  de refuser la note, ou même de laisser la carrière universitaire momentanément et de la reprendre quand ils veulent (s’ils payent des impôts bien sûr !)
Surtout l’erreur plus grave à mon avis est qu’il y a une forte pression sur les jeunes avant de terminer le collège. Ils doivent choisir un cours universitaire, comme s’il n’y avait pas d’autres options ! Souvent, on n’a pas d’idée de ce qu’on veut faire a18 ans !! On n’a aucune idée sur le monde du travail, sur soi-même, sur comment on peut faire pour améliorer la société, comment on peut investir cet argent pour qu’il nous puisse vraiment rendre plus que la valeur de ce papier tellement cher.



Et donc, à quoi bon être diplômés ?





On nous dit qu’il joue un rôle important dans la recherche d'emploi, mais je me demande s’il ne s’agit que d’une façon pour qu’on ne s’approche pas au monde du travail, en faisant augmenter le chômage.  En plus, si on ne va pas à l’université, on est marginalisé par la société. Mais en fait, maintenant ceux qui ont pris une route professionnelle au lieu d’un chemin académique et qui continuent à faire des professions qui les jeunes d’aujourd’hui ne peuvent pas faire, gagne plus d’argent que les nouveaux avocats, qui ont étudié pendant plusieurs d’ans et qui n’ont peut pas trouver rien de mieux que un travail peu rétribué.

Cela c’est possible, comme il se passe en les universités en Allemande, ou les étudiants souvent passent un an à l’étranger pour faire un stage professionnel. En fait, dès qu'on laisse le monde protégé de l’université, on se rende compte que les employeurs sont enclines à  donner la priorité à l’expérience plutôt qu’aux diplômes. Mais à qui est la faute, si on se trouve désormais dans un cercle vicieux où il est impossible de trouver un travail si on n’a pas d’expérience, et, au même temps, il est impossible d’acquérir de l’expérience si on n’a pas de travail. 

Dans l’environnement académiqu'on ne se discute pas sur ce que les employeurs nous demanderont, ou quelles sont les expectatives qu’ils ont.
Il parait que, au lieu de préparer des futures générations de travailleurs, on prépare intentionnellement des incompétents. Mais ca n'est pas une surprise.

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