mercredi 13 août 2014

Bouche à oreille... (mot à mot)





Pendant les dernières semaines, on a fait des exercices de phonétique française en classe qui m’ont fait comprendre combien d’effort on peut épargner quand on apprend à transcrire les sons, surtout quand une langue a un système phonétique différent de celui graphique. Je trouve qu’il est important de connaitre l’alphabet orthographique d’une langue car il est utile pour apprendre du nouveau vocabulaire, et la correcte prononciation des mots. C’est un peu plus de travail à faire au début mais il nous permet d’éviter de faire des erreurs d’orthographie importants.

Voilà donc des aspects de la phonétique française que j’ai remarqué en faisant des recherches et que à mon avis peuvent être très utiles. Les exemples sont pris de Bien Entendu!: Introduction à la prononciation française de Valdman.
On peut trouver plein d’information sur ce site aussi


En premier lieu il faut dire que la phonétique peut être très subjective car tous avons des accents particuliers, et tous produisons des sons légèrement différents. Ça c’est encore plus remarquable quand on parle une langue étrangère, comme les muscles de notre bouche ne peuvent pas s'adapter et créer certains phonèmes.

En plus, il y a des différences phonétiques typiques du français qui ne se trouvent pas dans d’autres langues.

Par exemple, en français les syllabes qui se terminent par une voyelle ont une syllabation ouverte, tandis qu’en anglais, la plupart de mots se terminent par une consonne, et donc on a des syllabes fermées.


Les voyelles


L'alphabet phonétique français se compose de 37 sons au total. Il y a 12 voyelles. Ceux-ci sont parfois difficiles à distinguer si on n’a pas une oreille entraînée, en particulier la phonème  / y / contre / u / , / œ / ,  / ø /.

1)      / i / - vie, vide, stylo
2)      / e / - fée, été, danser, je partirai (futur)
3)      / ɛ / - sel, tête, treize, je partirais (conditionnel)
4)      / a / - gars, ami, La
5)      / y / - vu, jus, juin, nu, tu, sucre
6)      / ø / - le, veux, feu, Œufs
7)      / œ / - veulent, seul, professeur
8)      / u / - doux, vous, Ou
9)      / o / - faux, métro, bientôt, beau
10)   / ɔ / - homme, porc, sol, pomme
11)   / ɑ / - bas, las, pâtes
12)   / ə / - le, samedi







Les sons tous françaises 



Les sons nasals :
/ ɛ / - gain, vin, douleur, impatient
/ œ / - l'un, parfum,
/ o / - longue, monde, pont

/ ɑ / - enfant, dans,  chambre 

Les consonnes

Une consonne est provoquée par un bruit causé par une obstruction dans la bouche lors de l'expiration. On a presque les mêmes sons dans nos langues, sauf :

/ ʃ / - le chat, chinois
/ ʒ / - japonais, je, génial
/ ɲ / - agneau, poignet
/ N / - camping, le tabagisme

/ R / - rue, rouge 
Les liaisons

Un aspect différent de français est l'utilisation de liaisons.
Deux ans (/ dø‿zɑ /)

L’accent tonique:

Le français est caractérisé par une plus grande tension musculaire par rapport à l'anglais. Par exemple je trouve qu’on peut prononcer la voyelle / i / (dans des mots comme dit, vide), seulement si on prolonge les coins de la bouche, comme dans une sourire. Tandis que les sons des voyelles comme o, u, sont produits en fermant les lèvres.
Voilà un vidéo qui peut être utile !



lundi 11 août 2014

Le beau du Cirque


Apres d’avoir vu le touchant film Itinéraire d'un enfant gaté, j’ai pensé à l’Histoire du cirque et comment elle a changé au cours du temps. Donc je crois qu’il vaut mieux que j’en parle, car le cirque a été un élément de divertissement, d'expression artistique et culturelle en Europe, surtout en France, Royaume Unis et Italie.

Le mot cirque vient du latin et signifie cercle,  car il fait référence au lieu où le spectacle avait lieu. Les origines du cirque remontent au temps de l’antique Rome, quand cela était une des formes d’arts et de spectacles les plus appréciées. De plus, le cirque était considéré comme un événement important dans l'histoire parce que c'était la seule occasion publique qui pouvait être joint par les hommes et les femmes en même temps.

Bien que le cirque a eu son apogée autours du 18ème siècle, il faut remarquer qu’il y a des cérémonies rituelles d’Afrique, de l'Egypte en particulier, et de l’Asie qui ont beaucoup influencé les éléments  qui caractérisent  l'acrobatie moderne avec toutes ses diverses ramifications.

En fait le développement de l'acrobatie a pris origine en imitant le comportement des animaux, en utilisant des plumes, cornes et peaux pour rendre tous encore plus réaliste. Cela a donné lieu à unes des disciplines fondamentales dans l'histoire de l'acrobatie, comme le Mâts Chinois par exemple, qui métaphorise l'ascension vers le sommet de l'arbre.

Ceux qu’on appelle buskers aujourd’hui

Autour du 18ème siècle, des persécutions, la famine, la pauvreté, les cours migratoires, ont obligé les Tziganes à devenir «saltimbanque» (qui dérive de l’italien «saltare in banco», c’est-à-dire sauter sur un banc/une plate-forme) à se jouter et à faire des performances dans la rue. A ce moment-là, les jongleurs, les acrobates et les voltigeurs se sont unis: le cirque moderne est né. C’est un cirque de personnes, aimants à créer un mélange d'actes qui mettait en vedette animaux et interprètes humains.








Toutefois, à partir des années 1960 et 1970, quand les droits des animaux sont devenus un sujet très senti par la société,  les cirques ont commencé à les utiliser de moins et moins. C'est ainsi que naquit le cirque contemporain, ou le Nouveau Cirque - un genre de spectacle vivant qui présente une histoire ou un thème principal est développé à travers différentes techniques du cirque, des plus traditionnelles à contemporaines. 


Les animaux ne sont presque jamais utilisés dans ce type de cirque, tandis qu’il y a une concentration plus grande des aptitudes artistiques et athlétiques des vedettes. Voilà alors, l’importance de l'impact esthétique d'ensemble, à travers l'utilisation des formes artistiques les plus variées : dance, théâtre, acrobatie, jonglerie, poésie, rap, musique, cabaret et acrobatie aériennes.


Entre cette ultime catégorie, il y a deux disciplines qui me passionnent beaucoup. Une est ce qu’on appelle Tissu aérien qui a été inventé par une des icônes du cirque, l’athlète André Simard, acrobate chez le célèbre Cirque du Soleil. En mélangeant ses passions pour le théâtre et de la gymnastique, Simard a enseigné aux acrobates de ne pas seulement être des athlètes incroyables, mais aussi d’exprimer l’art à travers le corps, en faisant d’eux des artistes complets.





Un autre discipline que j’aime pratiquer est le Cercle aérien où les acrobates doivent grimper, se balancer... comme ça!





Il faut bien sûr beaucoup de force et de concentration pour faire tout ça. Mais cela me permet d’augmenter mon auto-confiance, de connaitre mieux mon corps, sa façon de fonctionner, comment il dépasse ses limites, ainsi je me bats contre la gravité. A chaque fois que je monte, je me sens libre bien qu'instable, je suis dans un monde ou l'espace m'apparait infini, c'est mon secret pour être épanouie.





Il ne nous reste qu'à rire



Il faut affronter la réalité avec une pointe d’humour ; 

autrement, on passe à côté.



de Lawrence Durrell




On parle de l’humour français, ou mieux, de l’humour anglais traduit au français. En fait, le même mot humour n’a fait partie du vocabulaire français que de 1878, quand l’Académie Française (l’institution garante de la langue française) a accepté le mot « humoristique » comme mot français. En fait, il n’y avait un mot précis pour exprimer la même idée d’humour qui était très présente  dans la littérature et le théâtre anglais.

En France, il y avait bien sur le concept du comique et des formes de provoquer le rire mais cela était atteint d’une façon différente. Il y avait bien sûr la farce, le burlesque, la bouffonnerie, mais tout ça n’était pas la même chose que le humour. Ainsi le mot anglais a été utilisé en France aussi, comme les écrivains et intellectuels ne pouvaient pas trouver un mot équivalente en français.



On pourrait écrire un livre sur ce sujet, mais ce que  je vais souligner c’est le concept de humour comme le moyen d’expression à travers lequel on dénonce la réalité et en provocant le rire. Bien sûr, il est très difficile de définir l’humour d’un certain pays car il est présent à plusieurs niveaux, il se manifeste a traves d’une variété des voix, il change a traves des certaines segments démographiques au cours du temps, il est dans différents genres, à la télé, dans les films, au théâtre,  dans les livres.
De plus, chaque ’un a son propre humour, et il y a toujours le risque de vexer quelqu’un. Toutefois, il est possible de de remarquer des différences en général :

L’humour anglais est un humour noir qui se réfléchit sur la vision des choses et la façonne de faire face à la réalité. En fait, souvent,  on traite à la légère des choses graves et gravement des choses légères. C’est justement cette rupture de la normalité qui cause l’hilarité.

C’est une façonne de voir la vie qui  se base sur le détachement de la réalité, qui n’est pas trop présent dans l’humour français. En fait, on dit qu’en France on rire pour ne pas pleurer.

L’humour français  se caractérise par une malveillance qui dérive de l’observation et la dérision/critique des situations dans la vie quotidienne. L’humour français n’a pas ce détachement de la réalité parce qu’il est très engagé. Pour cette raison, il s’exprime mieux à traves de la satire et la caricature, très en vogue dans le XIX siècle, et qui sont encore aujourd’hui un aspect dominant de la culture Française.
L’humour noir des anglaises se manifeste a traves de la sous-estimation des évents et du détachement de la réalité, celle français, par contre, se résoudre à utiliser l’exagération pour dénoncer la réalité et provoquer le rire.
Si on pense aux blagues ou aux devinettes,  ou encore a la farce théâtrale, on peut remarquer comment les françaises essayent de recréer l’absurdité de la vie réelle en exagérant les situations.




C’est intéressant de voir que dans tous cas le but de l’humour est ce de créer l’absurde. Toutefois, les façons pour le faire sont assez différentes. D’un cote il  y a en fait la représentation d’une réalité non exagère, où ce qui es absurde c’est la façon de réagir à la réalité ; ce  bouleversement causé par une aptitude qui n’est pas attendue dans une situation particulière. D’autre part, les français représentent des nonsense et une réalité tellement exagérée qui est en effet absurde.






J’aime bien cet extrait d’un des articles du The Economist à propos du cartoon satirique de Plantu, qui a mon avis exprime bien la différence entre les deux tipes d’humours.

 “We still have the naivety to believe in certain things,” says Plantu.“We do not have the detachment that characterises English humour, we are more militant. If we have a cause to protest, however minor, we tear open our shirts, run into the street and shout ‘Shoot me!'”


Mais est-ce que les français ne sont pas drôles alors?


On peut se demander si les français n’ont de sens d’humour alors. En fait, il n’est pas facile de penser à quelque film, comédie française qui est devenue aussi populaire dans le monde entier que les comédies américaines et anglaises.

Peut-être que les françaises aient un sens d’humour assez lie à la culture et donc, très difficile à traduire. Les mêmes jeux des mots et  Calembours en sont un exemple. Peut-être qu’il aient un sens d’humour moins universel et plus exclusive et qu’on ne puisse pas l’adapter aux cultures étrangères.
Il ne m’étonne pas  alors qu’Astérix a été une des traductions les plus difficiles à faire à l’anglais.

jeudi 7 août 2014

C'est trop ouf !

Quand j’ai appris l’existence du Verlan pour la première fois, j’ai pensé tout de suite au Lunfardo, le slang de Buenos Aires que j’ai appris quand j’y habitais. C’est assez intéressant voir combien de similarités il y a entre les deux slangs. Moi je me sens impliquée dans ce sujet, car le Lunfardo de Buenos Aires a été créé surtout par les Italiens. En fait, ses origines remontent à la deuxième moitié du XIX siècle,  pendant les années des fluxes migratoires Européens (de Italie, Espagne, France) à l’Amérique du sud.

En fait, la première similarité est à propos des origines similaires du Lunfardo et du Verlan: tous les deux se sont développés dans les classes sociales plus pauvres, et ont été utilisées  comme des codes secrets par les criminels.

Le Verlan  est apparu dans les prisons françaises pendant le XIX siècle et s’est développé dans les banlieues françaises à partir des années ’80. Il s’agitait de la langue secrète du crime mais il a été utilisé aussi dans la musique (le rap par exemple) et il est encore un slang populaire parmi les jeunes.

La deuxième similarité est que les deux langues  utilisent l’inversion des syllabes pour former des mots nouveaux. Par exemple, café devient feca. Le mot verlan même vient de l’inverse, où l’inversion des sons phonétiques des syllabes l’in-vers donne origine au mot ver-lan.




Toutefois, il ne s’agit pas seulement de faire l’inversion des syllabes, en fait il y a des cas où on fait des joues de sons, en ajutant ou en éliminant le dernier son:

Ajuter un son: 

sœur = reu/s + da ou dé = reusda, reusdé


Eliminer un son:

père = reu/pè - è = reup

(http://www.lexiophiles.com/english/behind-verlan) 


Il y a ici un test du Verlan très sympa si on veut pratiquer !
Quand on comprend comment le verlan fonctionne il n’est pas trop difficile de le remarquer.

Curieusement, ce jeu des sons me fait penser au Cockney, le slang de Londres.
Bien qu’il n’y ait pas des changes des syllabes mots, on utilise des couples des mots qui riment avec le mot original qui est remplacée par eux.  Ensuite, on élimine le dernier mot, et on utilise le premier au lieu du mot originel.

Mot originel: Stairs [rime avec] 'Apples (1re) and Pears (2me)'  
[on élimine Pears]  
Get up those apples to bed! [Apples=Stairs]

Mot originel: Gravy [rime avec] 'Army (1re) and Navy (2me)'  
[on élimine Navy]
 Pass the army, will you? (Army=Gravy)

C’est très drôle, mais trompeur! On comprend bien alors l’importance de partager un langage commun et d’attribuer les mêmes significats aux mêmes formes, quand on veut communiquer.

mercredi 6 août 2014

Le cercle vicieux au bas de l'échelle

Les citoyens de l’union européenne sont chanceux de pouvoir étudier dans des différents pays et observer comment les systèmes éducatifs fonctionnent à l’étranger.Bien que les programmes d’échange, comme l’Erasmus, soient certainement des expériences inoubliables  de la vie universitaire de presque tous les étudiants européennes (en fait, pas seulement européennes), on peut dire qu’ils ne sont pas très utiles au niveau professionnel. Si le programme Erasmus n’était pas un exchange académique, mais plutôt une expérience de travail, le temps qu’on passe dans un Pays étranger serait évidemment temps gagné.



On passe des années en étudiant et on finit pour faire un stage (ou deux ou trois stages) non-rétribues. Et tout ça nous paraitre normal. Faire des stages qui, bien sûr, donnent l’opportunité d’atteindre de l’expérience qui, dans certains cas, ne nous aide pas à comprendre quelle profession on aimerait faire, mais qui nous donne plutôt une vision dissuasive du monde du travail. On se rend  compte que la moralité a changé, que travailler ne s’agit plus d’un échange entre le savoir-faire des employés et les outils et les opportunités offertes par les employeurs. 

On a l’impression, en fait, que l’employé doit se sentir privilégié d’avoir un emploi, même si les conditions sont terribles.  

Il y a eu un change générationnel aussi; aujourd’hui il paraitre que l’université soit la «route du succès», tandis que pour les générations passées il était différent. Il y avait assez de travails qu’on pouvait faire sans aucun diplôme! Maintenant, il faut avoir une spécialisation, ou un Maîtrise même pour faire des projets de volontariat!

Selon mon expérience, le Royaume Unit a un système éducatif assez méritocratique, même si le choix de l’université va influer sur le futur des jeunes diplômés. Toutefois, il est meilleur que le système en Italie, dont les problèmes principaux sont: la présence de trop des courses de spécialisation et la flexibilité du système, pour laquelle on prend le risque de finir l’université à 30 ans sans avoir aucune expérience laborieuse.  

On permet aux étudiants de passer ses examens plusieurs fois,  de refuser la note, ou même de laisser la carrière universitaire momentanément et de la reprendre quand ils veulent (s’ils payent des impôts bien sûr !)
Surtout l’erreur plus grave à mon avis est qu’il y a une forte pression sur les jeunes avant de terminer le collège. Ils doivent choisir un cours universitaire, comme s’il n’y avait pas d’autres options ! Souvent, on n’a pas d’idée de ce qu’on veut faire a18 ans !! On n’a aucune idée sur le monde du travail, sur soi-même, sur comment on peut faire pour améliorer la société, comment on peut investir cet argent pour qu’il nous puisse vraiment rendre plus que la valeur de ce papier tellement cher.



Et donc, à quoi bon être diplômés ?





On nous dit qu’il joue un rôle important dans la recherche d'emploi, mais je me demande s’il ne s’agit que d’une façon pour qu’on ne s’approche pas au monde du travail, en faisant augmenter le chômage.  En plus, si on ne va pas à l’université, on est marginalisé par la société. Mais en fait, maintenant ceux qui ont pris une route professionnelle au lieu d’un chemin académique et qui continuent à faire des professions qui les jeunes d’aujourd’hui ne peuvent pas faire, gagne plus d’argent que les nouveaux avocats, qui ont étudié pendant plusieurs d’ans et qui n’ont peut pas trouver rien de mieux que un travail peu rétribué.

Cela c’est possible, comme il se passe en les universités en Allemande, ou les étudiants souvent passent un an à l’étranger pour faire un stage professionnel. En fait, dès qu'on laisse le monde protégé de l’université, on se rende compte que les employeurs sont enclines à  donner la priorité à l’expérience plutôt qu’aux diplômes. Mais à qui est la faute, si on se trouve désormais dans un cercle vicieux où il est impossible de trouver un travail si on n’a pas d’expérience, et, au même temps, il est impossible d’acquérir de l’expérience si on n’a pas de travail. 

Dans l’environnement académiqu'on ne se discute pas sur ce que les employeurs nous demanderont, ou quelles sont les expectatives qu’ils ont.
Il parait que, au lieu de préparer des futures générations de travailleurs, on prépare intentionnellement des incompétents. Mais ca n'est pas une surprise.

lundi 4 août 2014

Une histoire folle?

Chaque fois que  je pense à cette histoire je ne peux que penser aux expressions étonnées des gens auxquelles je l’ai racontée! Je confesse que cela n’a pas été une des mes idées les plus sages ; il était, en fait,  une idée un peu imprudente, mais je ne vais pas nier que je le trouve un conte de voyage très intéressant, et parfois, quand on aime écrire, l’histoire est tout ce qui est importante.

C’est difficile de décrire cette force de l'esprit qu’on développe quand on voyage seule. Cela paraitre une folie totale, mais quand on est seul il est plus facile de trouver de la foi dans les autres; on est plus prêt à écouter et à avoir de la confiance en les autres.  On est aussi plus prudent quand on fait des choix, on pense bien à ce qui peut être dangereux, à ce qui ne vaut pas la peine de faire, ou, en revanche, à ce que on devrait faire (même s’il s’agit de quelque chose plus audacieuse), si on pense que ça peut nous enrichir.
J’ai appris que quand on a cette force d’esprit, on peut faire des choses incroyables, on a une attitude positive et par conséquence il  paraitre qu’il y ait une sorte de magie qui apporte seulement des choses positives. Cela c’est la sensation qui me a poussé à faire ce que j’ai fait, d’aller ou je suis allée. Dans ce moment-là, cette idée n’était pas du tout folle pour moi. Par contre, j’ai appris beaucoup sur moi-même et sur la force qu’on a et qu’on ne connait pas. Peut-être que cela était une situation un peu trop extrême pour le comprendre, mais parfois on a besoin des cas extrêmes pout trouver l’équilibre. 

Il faut que on expérimente des choses de façon plus forte pour l’adapter à un style de vie commun, de la façon qui plus se le convienne à quelqu’un  plus.
J’ai appris qu’il ne faut pas se forcer à faire des choses que on ne veut pas faire, mais qu’il faut s’efforcer à le comprendre au moins. C’est importante pour développer notre connaissance, pour  repousser les limites, pour avoir des nouvelles perspectives sur la vie et refaçonner les choses. 

Eh bien, peut-être qu’il soit seulement une idée foule avec une fin heureuse, mais pour moi il était importante pour démontrer à moi-même que si j’ai confiance en moi et dans mes choix je peux atteindre de la confiance en les autres aussi.

Donc, je le conte d’une façon très simple et sympa ici, mais ça a fait beaucoup la différence pour moi, en ce moment-là. Il a marqué mon expérience.


jeudi 24 juillet 2014

C'est une vie de femme pour nous...

Quand on fait un film, on raconte une histoire, on décrit souvent une situation réelle qui se passait dans une certaine époque. Donc, on peut dire qu’on représente une réalité particulière dans un moment et dans un contexte socio-politique spécifique. Et dans le film Populaire, cela se réfléchit dans l’image stéréotypée des femmes pendant les années ’50, de son rôle secondaire qu’elles avaient dans cette époque-là.
Mais le film nous montre aussi, la volonté des femmes qui commencent à se sentir plus indépendantes, qui ont pour la première fois savent qu’elles peuvent avoir un rôle importante au niveau du travail (oh meilleur, un rôle que la société faisait sembler importante, mais que les hommes, en fait, minoraient. Mais les femmes  rêvent de la gloire pour la première fois, même si elles sont toujours subordonnées.

Rose est une des filles provinciales qui rêve d’aller à vivre à la grande ville et de faire une vie différente a là des autres, et à la que son père veut pour elle (ce qui fait d’elle une femme courageuse bien sûr!).

C’est vraiment une partie de la réalité sociale du temps. C’est clair qu’il s’agit d’un sujet controversé qui alimente le débat interminable sur la discrimination des femmes dans la société patriarcal ou on vit encore. Mais je crois que le but du film n’était pas ce de glorifier cette société-là! En fait, je crois que, puisqu’il s’agit d’une comédie, on se serve des éléments de la société e des coutumes de l’époque comme instrument principal pour provoquer du rire dans le publique. Généralement on fait ça juste pour entretenir le publique, pas nécessairement pour déclarer quelque chose. Cela n’est pas nécessairement juste, mais c’est ce qui serve au fin de créer de l’humour.

Je crois plutôt que ce film a était critiqué parce qu’il n y a pas d’enseignement à la fin. Donc il perde sa chance de se distancier des sujets délicats, ou mieux, de suggérer que celle réalité-là était plutôt mauvaise : il n’y a aucune dénonciation du caractère équivoqué de la misogynie qui, même si elle était acceptée dans les années 50, encore persiste dans notre société.

Toutefois, l’absence d’une leçon c’est quelque chose que j’ai remarqué dans d’autres Romcom et donc je crois que l’erreur a était le choix d’un sujet controversé et la façon même avec laquelle il a été développé.
On se rit des différences entre femmes et hommes qu’il y avait dans la vie quotidienne, des stéréotypes des femmes (débiles mais jolies) qu’il y a encore, mais dont on ne parle pas. C’est pour ça qu’on les trouve amusants. Le film se base sur la relation entre homme et femme, c’est-à-dire, à la condition de pouvoir des hommes et la subordination des femmes. Et même si le film à la fin nous présente Rose comme une héroïne (car elle devient populaire, gagne la compétition et même conteste au père de Luis !!) elle ne réalise pas SON rêve, mais le rêve que un homme lui a inculqué ! Pendant qu’elle voulait seulement le marier. Voilà donc de la subordination implicite. Elle a triomphé… mais toujours grâce à un homme.

On pourrait continuer à l’infini avec les interprétations du film. Mais je crois que c’est essentiel dénoncer les problèmes qui se passent encore aujourd’hui.

C’est important de ne pas faire l’erreur de négliger ce problème qui encore existe, même si on nous dit qu’on a déjà atteint l’égalité des genres.

Le problème principal est qu’il paraitre que tout la majorité d’hommes et de femmes accepte cette fausse vérité. J’en parlais avec quelqu’un et on m’a dit que oui, la situation pour les femmes n’est pas encore égale à celle des hommes, toutefois, les chose pour les femmes sont en train de améliorer, et donc il ne faut pas faire des histoires. (…)

Cette affirmation est l’évidence que l’idée selon laquelle les femmes sont subordonnées est encore dans la mentalité des hommes, et est acceptée inconsciemment par beaucoup des femmes. Les choses sont en train d’améliorer, on ne peut pas demander plus !! C’est un tel privilège d’être employées moins que les hommes et d’être payées 30% moins.

J’ai l’impression que la discrimination contre les femmes est plus acceptée et considérée moins grave que autres types de discriminations (raciales, religieuses, physiques) . En fait, même si il y a encore des épisodes du racisme (malheureusement), on peut dire que au moins au niveau de la morale commune, on condamne le racisme : on ne blague pas sur le racisme. Il n’y aurait jamais un film raciste qui est une comédie. Mais ça passe avec les femmes. On en blague même entre amis, collègues, en famille. C’est bien de faire de l‘ ironie par fois, mais il ne faut pas oublier la réalité cachée au derrière des blagues.

Mais ce n’est pas une surprise que ça se passe dans notre vie quotidienne, si on reçoit un mouvais exemple des gens les plus influents:

  • Selon un analyse du Washington Post, meme dans la Maison Blance, le salaire des femmes est presque $78,400, tandis que le salaire moyen des hommes es de $88,600. Il y a donc une différence de 13%.
  • En Angleterre, le journal The Guardian a dit que, même si la situation est une de las plus paritaires du monde entier, les femmes contribuent à l’économie du Royaume Unit avec 2 à 5 heures par jour de travail non rémunéré.
  • Et la disparité ne s’annule pas dans le monde digital! 70 % du personnel de Twitter est formé par des hommes, et la différence est encore plus grande dans les travails de la technologie dont le rapport homme-femme est 9:1. Et encore, AU niveau managérial de Twitter il y a 79% des hommes et juste 21% des femmes.
  •  Quand on voit des femmes qui conduisent le bus on se surprend encore. On n’en pense pas mais il y a, en fait, des industries ou la présence majoritaire des hommes est évidente. On pense à l’industrie cinématique, par exemple, où pendant les derniers 20 années, il y a avait plus que ¾ des réalisateur hommes et seulement 22% des femmes y travaillaient. Si on voit les professions, il y a plus seulement 13% d’éditrices 10% de rédactrices et juste 5% de réalisatrices…… mais clairement, il y a plein d’actrices!