jeudi 24 juillet 2014

C'est une vie de femme pour nous...

Quand on fait un film, on raconte une histoire, on décrit souvent une situation réelle qui se passait dans une certaine époque. Donc, on peut dire qu’on représente une réalité particulière dans un moment et dans un contexte socio-politique spécifique. Et dans le film Populaire, cela se réfléchit dans l’image stéréotypée des femmes pendant les années ’50, de son rôle secondaire qu’elles avaient dans cette époque-là.
Mais le film nous montre aussi, la volonté des femmes qui commencent à se sentir plus indépendantes, qui ont pour la première fois savent qu’elles peuvent avoir un rôle importante au niveau du travail (oh meilleur, un rôle que la société faisait sembler importante, mais que les hommes, en fait, minoraient. Mais les femmes  rêvent de la gloire pour la première fois, même si elles sont toujours subordonnées.

Rose est une des filles provinciales qui rêve d’aller à vivre à la grande ville et de faire une vie différente a là des autres, et à la que son père veut pour elle (ce qui fait d’elle une femme courageuse bien sûr!).

C’est vraiment une partie de la réalité sociale du temps. C’est clair qu’il s’agit d’un sujet controversé qui alimente le débat interminable sur la discrimination des femmes dans la société patriarcal ou on vit encore. Mais je crois que le but du film n’était pas ce de glorifier cette société-là! En fait, je crois que, puisqu’il s’agit d’une comédie, on se serve des éléments de la société e des coutumes de l’époque comme instrument principal pour provoquer du rire dans le publique. Généralement on fait ça juste pour entretenir le publique, pas nécessairement pour déclarer quelque chose. Cela n’est pas nécessairement juste, mais c’est ce qui serve au fin de créer de l’humour.

Je crois plutôt que ce film a était critiqué parce qu’il n y a pas d’enseignement à la fin. Donc il perde sa chance de se distancier des sujets délicats, ou mieux, de suggérer que celle réalité-là était plutôt mauvaise : il n’y a aucune dénonciation du caractère équivoqué de la misogynie qui, même si elle était acceptée dans les années 50, encore persiste dans notre société.

Toutefois, l’absence d’une leçon c’est quelque chose que j’ai remarqué dans d’autres Romcom et donc je crois que l’erreur a était le choix d’un sujet controversé et la façon même avec laquelle il a été développé.
On se rit des différences entre femmes et hommes qu’il y avait dans la vie quotidienne, des stéréotypes des femmes (débiles mais jolies) qu’il y a encore, mais dont on ne parle pas. C’est pour ça qu’on les trouve amusants. Le film se base sur la relation entre homme et femme, c’est-à-dire, à la condition de pouvoir des hommes et la subordination des femmes. Et même si le film à la fin nous présente Rose comme une héroïne (car elle devient populaire, gagne la compétition et même conteste au père de Luis !!) elle ne réalise pas SON rêve, mais le rêve que un homme lui a inculqué ! Pendant qu’elle voulait seulement le marier. Voilà donc de la subordination implicite. Elle a triomphé… mais toujours grâce à un homme.

On pourrait continuer à l’infini avec les interprétations du film. Mais je crois que c’est essentiel dénoncer les problèmes qui se passent encore aujourd’hui.

C’est important de ne pas faire l’erreur de négliger ce problème qui encore existe, même si on nous dit qu’on a déjà atteint l’égalité des genres.

Le problème principal est qu’il paraitre que tout la majorité d’hommes et de femmes accepte cette fausse vérité. J’en parlais avec quelqu’un et on m’a dit que oui, la situation pour les femmes n’est pas encore égale à celle des hommes, toutefois, les chose pour les femmes sont en train de améliorer, et donc il ne faut pas faire des histoires. (…)

Cette affirmation est l’évidence que l’idée selon laquelle les femmes sont subordonnées est encore dans la mentalité des hommes, et est acceptée inconsciemment par beaucoup des femmes. Les choses sont en train d’améliorer, on ne peut pas demander plus !! C’est un tel privilège d’être employées moins que les hommes et d’être payées 30% moins.

J’ai l’impression que la discrimination contre les femmes est plus acceptée et considérée moins grave que autres types de discriminations (raciales, religieuses, physiques) . En fait, même si il y a encore des épisodes du racisme (malheureusement), on peut dire que au moins au niveau de la morale commune, on condamne le racisme : on ne blague pas sur le racisme. Il n’y aurait jamais un film raciste qui est une comédie. Mais ça passe avec les femmes. On en blague même entre amis, collègues, en famille. C’est bien de faire de l‘ ironie par fois, mais il ne faut pas oublier la réalité cachée au derrière des blagues.

Mais ce n’est pas une surprise que ça se passe dans notre vie quotidienne, si on reçoit un mouvais exemple des gens les plus influents:

  • Selon un analyse du Washington Post, meme dans la Maison Blance, le salaire des femmes est presque $78,400, tandis que le salaire moyen des hommes es de $88,600. Il y a donc une différence de 13%.
  • En Angleterre, le journal The Guardian a dit que, même si la situation est une de las plus paritaires du monde entier, les femmes contribuent à l’économie du Royaume Unit avec 2 à 5 heures par jour de travail non rémunéré.
  • Et la disparité ne s’annule pas dans le monde digital! 70 % du personnel de Twitter est formé par des hommes, et la différence est encore plus grande dans les travails de la technologie dont le rapport homme-femme est 9:1. Et encore, AU niveau managérial de Twitter il y a 79% des hommes et juste 21% des femmes.
  •  Quand on voit des femmes qui conduisent le bus on se surprend encore. On n’en pense pas mais il y a, en fait, des industries ou la présence majoritaire des hommes est évidente. On pense à l’industrie cinématique, par exemple, où pendant les derniers 20 années, il y a avait plus que ¾ des réalisateur hommes et seulement 22% des femmes y travaillaient. Si on voit les professions, il y a plus seulement 13% d’éditrices 10% de rédactrices et juste 5% de réalisatrices…… mais clairement, il y a plein d’actrices!

vendredi 11 juillet 2014

On a besoin de la poésie

Il faut connaitre les limitations pour savoir qu’est-ce que c'est la liberté ; apprendre les règles pour les rompre, bien contrôler la langue pour pouvoir la déformer. 

J'aime le déséquilibre, l’absurde, le non-commun. J'aime jouer avec la réalité, bouleverser la réalité que les gens voient pour peindre le monde comment moi, je le perçois. Je fais avec la langue, les mots, les sons, les lettres, les implications culturelles et les images que les paroles en vers évoquent. 

C’est incroyable comme des signes qu’on connait comme lettres et qu’on accepte et partage comme alphabet et code de communication, peuvent exprimer des ides tellement subjectives et décrire une réalité que les yeux ne voient pas, ou une fantaisie qu’habite dans nos inconscient, évoquer des couleurs, des formes, des sons, des fragrances qui n’existent pas dans ce moment-là. Ou encore, des émotions, des souvenirs, des situations qui peuvent tous engager ou, d'un autre côté, tous exclure. Il y a d’infinies façons d’écrire. Moi, j’aime bien jouer avec la langue et prendre au sérieux le nonsense, (et oui j’aime faire de l’ironie aussi, et encore plus du sarcasme, pour me moquer du monde que je perçois… par fois). 

Les jeux de mots, de sons, tout ça m’amuse et me fascine, surtout quand je les reconnaitre dans une autre langue; à mon avis ça c’est une des façons les plus intéressantes et effectives d’apprendre une langue. C’est pour ma passion pour la poésie, évidemment. Mais je ne sais pas comment on peut définir la poésie, car cela n’est pas un genre pour moi, mais plutôt le sentiment qui nous permettre de voir le monde a travers d’une lentille spécial, toute individuelle. La poésie peut être un attribut de l’âme qui nous détache du reste des gens et qui nous permettre de voir un monde d’ailleurs, une autre perspective. Comment on va la représenter et décrire, quel style on va utiliser, quelle formes on va lui donner, ça dépend de chaque un de nous. Mon style est bien un mélange, car je n’ai pas encore trouvé mon moyen d’expression. Mais je sais que je suis sensible aux différents genres d’écriture, de la poésie et de l’art. Et donc j’aime apprendre des nouvelles choses. 

J’aime beaucoup la langue anglaise pour le sarcasme et les joues de mots par exemple. Mais je suis surprise de remarquer que le français est aussi une langue qui sert très bien aux jeux de mots et les figures du son, qu’est ce que j’aime le plus ! J’ai lu avec plaisir des œuvres du poète Prévert, qui combine les mots du quotidien en leur donnant un dynamisme différent, ou les mots ordinaires deviennent significatives dans chaque situation.

Ce que j'aime de ses poésies es qu'il manipule les mots ou des sonorités et s'en prend au langage figé, aux expressions imposés, dont il dit: «Les expressions stéréotypées, les citations célèbres, les proverbes [...] leur faire croire que ce qui se dit ou s'écrit reflète l'ordre naturel des choses». On dit de lui qu’il est très attaché à la langue: il associe, oppose, détourne les mots, joue avec leurs différents sens et similaires sons. Voici des exemples: 


Premier jour 
Des draps blancs dans une armoire 
 Des draps rouges dans un lit 
 Un enfant dans sa mère 
 Sa mère dans les douleurs 
 Le père dans le couloir 
 Le couloir dans la maison 
 La maison dans la ville 
 La ville dans la nuit 
 La mort dans un cri 
 Et l'enfant dans la vie


 Alicante 
 Une orange sur la table 
 Ta robe sur le tapis 
 Et toi dans mon lit 
 Doux présent du présent 
 Fraîcheur de la nuit 
 Chaleur de ma vie 



Et des exemples d’humour noir...

Mangez sur l'herbe
Dépêchez-vous
Un jour ou l'autre
L'herbe mangera sur vous


Ou encore...

Bien sûr, des fois, j'ai pensé mettre fin à mes jours; mais je ne savais jamais par lequel commencer.

Ça m’a fait beaucoup rire... :p

Dans chaque église, il y a toujours quelque chose qui cloche. 

En ce qui concerne la langue française, j'ai trouvé cette citacion de Jean-Pierre Brisset, qui m’a fait sourire. Je suis sûre que tous les étudiants de la langue française peuvent s'identifier à ce qu’il dit à propos des sons de la langue française. Tout le monde sait qu’il peut être assez difficile d’entendre et distinguer les mots et les sons, car il y a plusieurs mots qui ont la même prononciation mais qui ont tout à fait le même sens. Dans La Grande Loi cachée dans la parole (1883) Brisset formule une loi linguistique basée sur les correspondances entre le monde des grenouilles et la langue française. A vous!

L : La langue L est la consonne des lèvres et de la langue; elle appelle vers le sexe, le premier lieu, l'yeu. Le langue à-jeu, le l'engage, le langage. 

La poésie on la peut trouver dans les choses plus simples, et dans les réflexiones plus profondes. Il y a de la poésie dans les performances des grandes acteurs, qui nous donnent la chair de poule, mais aussi dans la spontanéité des enfants qui nous touche. Cet extrait du film Etre et avoir en est un exemple. Vraiment, c’est trop mignon, aussi pour une cynique comme moi. Regardez-le !