La môme, l’artiste, l’amante, la folle, la
femme
Abandonnée par sa mère, exploitée par son père, élevée par des prostitués (pas trop mal, car ces probablement étaient les meilleures souvenirs de son enfance), Edith n’a pas connu l’amour, le confort et la sécurité d’une famille ordinaire. On peut dire qu’elle était déjà destinée à une vie différente quand est nait. Elle n’avait pas une famille solide, une maison ou se sentir en sécurité, un travail normale que lui permettrait d’avoir assez d’argent pour vivre bien. Une fille de la rue, qui a réussi faire de l’incertitude et de l’absence des sentiments et des biens matériels une source de force de l’esprit et d’indépendance. Edith est une femme qui ha dû se prendre seins de soi-même d’abord, et qui ha voulu rester indépendante, continuer à imposer sa personnalité, à compter sur sa confiance.Edith ha connait l’amour des femmes, de son meilleure amie Momone, des prostitués qui se prenaient soins d’elle, et a eu plusieurs amants: des hommes qui l’ont protégée, comme Luis Dupont, celui qui l’a découverte et salvé de sa vie de misère, qui on pense était comme un père pour Edith. Ou le compositeur Raymond Asso qui lui propose d’abandonner le cabaret et de chanter en des music halls. Peut-être qu’elle fuit poussée par la douleur de la mort de Luis, de la peur de se retrouver dans la même misère, pour son désir d’être une artiste, Edith surmonte sa perplexité et anxiété et commence à pratiquer très durement pour chanter dans les music halls, ou elle est reçue très bien par le publique parisien. C’est le début d’une grande artiste, e le commence d’une vie de gloire et succès. Et d’amour, quand elle encontre le « seul homme que j'aie aimé », dit-elle. Son joie la plus grande mais aussi la douleur la plus forte qu’elle a eu.
La gloire et l’argent ont surement changé le style de vie d’Edith, et on peut dire qu’elle a eu une vie de luxe et de vices. Bien sûr, mais elle n’a pas changé son âme, c’est-à-dire qu’elle continue à vivre intensément, à être cette femme qui n’a pas peur d’être fidèle à soi-même et de refuser les expectations de la société, pendant chaque étage de son existence. Elle n’est jamais été cela que la société voulait, sinon tout ce qu’elle voulait être: une artiste. Voici une de ses pérformances les plus touchantes à l'Olympia.
Par exemple, elle a eu un bébé mais ne pouvait (ou ne voulait) pas l’élever. Clairement, pendant les années 60 c’était une chose inacceptable, mais on doit considérer aussi les temps de l’époque. Dans les années de l’après-guerre il y avait une situation d’extrême déséquilibre entre les classes sociales, et beaucoup de pauvreté. Ça veut dire qu’il était difficile d’élever un fils. Cependant, Edith a eu le courage de s’opposer aux conventions morales de la société et de ne tenir pas compte des préjudices qu’on avait contre elle comme personne et aussi bien comme femme.
Simplement, rien ne pouvait être considéré normal! La vie en France en cette époque n’était pas comme d’habitude, Edith n’a jamais eu une vie ordinaire, passer de la misère à la gloire n’était pas du tout normale. Comment peut-on juger sa vie si on n’a pas de unité de mesure?
Mais la célébrité certainement rapporte de plus en plus critiques et commentaires par le publique. Comme elle-même dit c’est normale, car les célébrités dans un sens appartiennent au publique.
Donc, on la peut considérer une pionnière de la chanson française, et encore, du féminisme, avec son attitude indépendante et rebelle, toujours fidèle à soi-même, jusqu’au final. Et donc, on ne devrait pas souligner les erreurs qu’elle a fait, on ne doit pas penser à elle comme à une femme riche que se détruit avec de l’alcool et de la drogue, mais comme une artiste superbe, une femme courageuse qui n’a eu peur de choisir sa propre vie, de la vivre intensément et de ne regretter rien. Au bout du compte, ça c’est en effet une conséquence, car quand on choisit vraiment ce qu’on veut faire chaque jour, il n’y a pas rien à regretter.