samedi 28 juin 2014

La môme, l’artiste, l’amante, la folle, la femme

La môme, l’artiste, l’amante, la folle, la femme

Abandonnée par sa mère, exploitée par son père, élevée par des prostitués (pas trop mal, car ces probablement étaient les meilleures souvenirs de son enfance), Edith n’a pas connu l’amour, le confort et la sécurité d’une famille ordinaire. On peut dire qu’elle était déjà destinée à une vie différente quand est nait. Elle n’avait pas une famille solide, une maison ou se sentir en sécurité, un travail normale que lui permettrait d’avoir assez d’argent pour vivre bien. Une fille de la rue, qui a réussi faire de l’incertitude et de l’absence des sentiments et des biens matériels une source de force de l’esprit et d’indépendance. Edith est une femme qui ha dû se prendre seins de soi-même d’abord, et qui ha voulu rester indépendante, continuer à imposer sa personnalité, à compter sur sa confiance.

Edith ha connait l’amour des femmes, de son meilleure amie Momone, des prostitués qui se prenaient soins d’elle, et a eu plusieurs amants: des hommes qui l’ont protégée, comme Luis Dupont, celui qui l’a découverte et salvé de sa vie de misère, qui on pense était comme un père pour Edith. Ou le compositeur Raymond Asso qui lui propose d’abandonner le cabaret et de chanter en des music halls. Peut-être qu’elle fuit poussée par la douleur de la mort de Luis, de la peur de se retrouver dans la même misère, pour son désir d’être une artiste, Edith surmonte sa perplexité et anxiété et commence à pratiquer très durement pour chanter dans les music halls, ou elle est reçue très bien par le publique parisien. C’est le début d’une grande artiste, e le commence d’une vie de gloire et succès. Et d’amour, quand elle encontre le « seul homme que j'aie aimé », dit-elle. Son joie la plus grande mais aussi la douleur la plus forte qu’elle a eu.

La gloire et l’argent ont surement changé le style de vie d’Edith, et on peut dire qu’elle a eu une vie de luxe et de vices. Bien sûr, mais elle n’a pas changé son âme, c’est-à-dire qu’elle continue à vivre intensément, à être cette femme qui n’a pas peur d’être fidèle à soi-même et de refuser les expectations de la société, pendant chaque étage de son existence. Elle n’est jamais été cela que la société voulait, sinon tout ce qu’elle voulait être: une artiste. Voici une de ses pérformances les plus touchantes à l'Olympia.

Par exemple, elle a eu un bébé mais ne pouvait (ou ne voulait) pas l’élever. Clairement, pendant les années 60 c’était une chose inacceptable, mais on doit considérer aussi les temps de l’époque. Dans les années de l’après-guerre il y avait une situation d’extrême déséquilibre entre les classes sociales, et beaucoup de pauvreté. Ça veut dire qu’il était difficile d’élever un fils. Cependant, Edith a eu le courage de s’opposer aux conventions morales de la société et de ne tenir pas compte des préjudices qu’on avait contre elle comme personne et aussi bien comme femme.

Simplement, rien ne pouvait être considéré normal! La vie en France en cette époque n’était pas comme d’habitude, Edith n’a jamais eu une vie ordinaire, passer de la misère à la gloire n’était pas du tout normale. Comment peut-on juger sa vie si on n’a pas de unité de mesure?

Mais la célébrité certainement rapporte de plus en plus critiques et commentaires par le publique. Comme elle-même dit c’est normale, car les célébrités dans un sens appartiennent au publique.



Donc, on la peut considérer une pionnière de la chanson française, et encore, du féminisme, avec son attitude indépendante et rebelle, toujours fidèle à soi-même, jusqu’au final. Et donc, on ne devrait pas souligner les erreurs qu’elle a fait, on ne doit pas penser à elle comme à une femme riche que se détruit avec de l’alcool et de la drogue, mais comme une artiste superbe, une femme courageuse qui n’a eu peur de choisir sa propre vie, de la vivre intensément et de ne regretter rien. Au bout du compte, ça c’est en effet une conséquence, car quand on choisit vraiment ce qu’on veut faire chaque jour, il n’y a pas rien à regretter.

jeudi 19 juin 2014

C’est moi, Martina

Je m’appelle Martina, j’ai 26 ans et je viens de l’Italie. Il y a plus de 4 ans que je vive à Londres, mais j’ai passé plus temps en Angleterre d’ensemble. En effet, j’ai vécu à Manchester pendant 6 mois, ou je travaillais comme servante en un restaurant italien pendant la semaine, et au marché le weekend pour vendre du pain français! Je devais faire semblant d’être française ; c’était très amusant, jusqu’au jour qu’un client français a commencé à me parler très rapide, et je ne pouvais comprendre rien. Depuis, je suis allée a Irlande, ou j’ai passé juste un mois avec la famille de mon ami, avant de me déplacer à Guildford pour commencer une maîtrise de traduction à la Université.

A près de terminer mes études, je suis allée à Londres avec ma copine d’Université, mais pendant 4 ans j’ai changé beaucoup des maisons, des intérêts et des amis - comme j’en ai connu des nouveaux et perdu des vieux. C’est un peu triste mais c’est Londres. Cette réalité c’est comme ça. J’ai travaillé comme traductrice et journaliste, un travail que j’aime beaucoup – car j’adore les différentes formes d’écriture. Mais c’est un travail que je ne peux pas faire pour longtemps, puisque j’ai besoin du contact humain dans ma vie (même dans ma vie professionnelle), et ça c’est une chose que l’ordinateur ne peut pas me donner. Mais je pense continuer à écrire parfois quand j’ai du temps libre, même si je travaillerai comme professeure.

Je pense devenir professeure des langues depuis plusieurs des ans, mais je n’ai pu le faire parce que j’avais besoin de gagner d’argent et je ne pouvais pas quitter mon travail. C’est surtout après de ma expérience comme professeure d’anglais en des écoles en Peru et en Argentine que j’ai décidé que ça c’était le travail juste pour moi. J’ai aimé beaucoup voyager et travailler comme volontaire en l'Amérique du Sud. J’aime bien vivre en payses étrangers et connaître la culture, la langue, les gens locales. Je ne peux pas penser à rien plus ennuyant que se conformer à une seule réalité, à la même façon de penser, aux mêmes habitudes et costumes. J’aime bien voyager et je le fais toute seule. Je crois que ça fait de moi une personne plus riche, plus attentive, plus ouverte aux étrangers, et bien sûr, plus informée. Il y a encore beaucoup des choses que j’aimerais faire, savoir, essayer. Je crois que la connaissance en général est la clé pour apprendre à se connaître, et le pouvoir pour continuer d’être soi-même. Il faut savoir ce qui nous ne va pas pour découvrir ce qu’on aime.

En essayant beaucoup des choses, j’ai découvert ma grande passion : l’acrobatie. Je la pratique souvent, comme ça me fait sentir meilleure. C’est comme une thérapie, parce qu’on fait des choses avec le corps qu’on ne pense pas qu’il soit possible ! Ça va augmenter la confiance en soi. En plus, la sensation de danser suspendue en l’air c’est super ! Si on la pratique avec prudence l’acrobatie est génial, et serait une activité très bonne pour les enfants aussi.